R.Ménégon/Ducky Smokton



J’habite au sixième,
C’est bien trop haut,
Quand les filles viennent me voir le soir
J’habite au sixième,
C’est bien trop haut,
Quand les filles viennent me voir le soir
Je reste chez moi sans espoir
À broyer du noir

Si vous montiez à petits pas
Dans mon grenier n’hésitez pas
Vous m’épouseriez ça va de soi
Et dans neuf mois
Moi, je serai papa pa pa pa

Pas de problème quand on aime
Les antennes, dans mon sixième
Les toits de Paris vus de mon lit,
De jour et de nuit c’est le paradis

Oui mais toi t'’habite au sixième,
C’est bien trop haut,
Quand les filles viennent me voir le soir
J’habite au sixième,
C’est bien trop haut,
Quand les filles viennent me voir le soir
Je reste chez moi sans espoir
À broyer du noir

 




Dans mes jumelles, la voisine est si belle,
ça c’est pas beau
Mais la lune coquine devine,
Le bas de son dos
Dans les rideaux je dessine câline,
Tu sais c’est pas beau !

J’habite au premier, au deuxième,
au troisième, quatrième, au cinquième,
au sixième, au septième ciel !

C’est pas la peine, de rêver non dis
C’est pas la peine, pas la peine !
C’est pas la peine, de rêver non dis
C’est pas la peine, pas la peine !
C’est pas la peine de rêver
Non j’ai pas de veine, dans mon sixième, Amoureuse elle meure
D’un souffle au cœur, ah, ah, ah
Y’a pas d’ascenseur pour le bonheur

 

© Ducky Smokton 1991